L’instruction des enfants selon Elohîm (Dieu)

L’instruction des enfants selon Elohîm (Dieu)

L’instruction des enfants selon Elohîm (Dieu)

L’éducation des enfants est un thème largement abordé de nos jours. Il s’agit d’une question préoccupante tant pour les parents responsables et soucieux de donner une « bonne » éducation à leurs enfants que pour l’Etat qui veut garantir le « droit à l’éducation » pour tous.

La notion d’éducation est un concept à plusieurs sens. Etymologiquement, ce mot veut dire « l’action de guider hors de », c’est-à-dire développer ou faire produire. La perception de l’éducation a évolué avec le temps. Historiquement, et notamment dans les sociétés anciennes, l’éducation renvoyait à l’ensemble des pratiques et habitudes transmises à l’enfant, dans le strict cadre de la famille. Elle se distinguait donc de l’instruction qui était plutôt un privilège et renvoyait à des enseignements dispensés par des personnes externes à la famille, par exemple des précepteurs ou des écoles.

Aujourd’hui, le mot éducation a une acception plus globale et est usuellement employé pour caractériser plusieurs formes de transmissions. Par exemple, pour le savoir et les enseignements transmis à l’école, on parle « d’éducation scolaire ».  Mais aussi, pour définir l’apprentissage des droits et des devoirs liés à la vie dans la cité (ou à la citoyenneté), on parle « d’éducation civique ». Cette multiplicité des aspects de l’éducation a même donné naissance à ce qu’on appelle les sciences de l’éducation. Elles concernent l’étude de différents aspects de l’éducation dans ses approches méthodologiques, didactiques et pédagogiques, et fait appel à diverses disciplines (histoire de l’éducation, sociologie de l’éducation etc.).

Face à ces différentes formes d’éducation et à cette multiplication des acteurs sensés la dispenser (famille, Etat, Ecole), on est tenté de se poser la question suivante : que dit la parole d’Elohim à ce sujet ? Qu’est-ce que la bible nous enseigne au sujet de l’éducation de nos enfants ?

De prime à bord, il est important de noter que le mot « éducation » n’apparaît pas dans les anciennes versions de la bible. Lorsque notre Seigneur aborde les questions relatives à l’éducation, le mot qui est généralement utilisé est « instruction ».

Dans le cadre de cet article, sans vouloir aborder les divers aspects de l’éducation selon Elohim tant le sujet est vaste, nous essayerons de nous focaliser et de développer l’ordre que le Seigneur nous donne dans le livre des proverbes : « Instruis le jeune homme dès l’entrée de sa voie, même quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.  » Mishlei (Proverbes) 22:6 BYM. Nous sommes profondément convaincus que ce passage  nous révèle la pensée du Seigneur sur le cadre, les moyens, les responsabilités et la façon dont nous devons éduquer nos enfants. Il nous présente également le fruit qui sera porté si nous respectons sa volonté.

« Instruis le jeune homme dès l’entrée de sa voie… » : Tout un mode d’emploi

Pour essayer de mieux comprendre la pensée de notre Seigneur Yéhoshoua, nous avons, par sa grâce, cherché à saisir la définition hébraïque des mots clés de cette première partie du verset. C’est alors que nous nous sommes aperçus de ce que le Seigneur a prévu pour l’éducation de nos enfants.

Nous avons regardé attentivement quatre mots clés :

–        Instruis : En hébreux, ce mot se dit chanak. Lorsque l’on le lit en français, de prime à bord ont est tenté de penser qu’il s’agit d’une instruction au sens de la simple transmission d’enseignements. Ceci n’est pas faux. Toutefois ce n’est pas le sens unique de ce mot. Il veut surtout dire entraîner, établir. Ce mot (chanak) a donné naissance au nom Hénoch qui veut dire initié, consacré. A travers ce mot, on comprend que le Seigneur souhaite que nos enfants soient façonnés, bâtis et établi selon des règles que nous verrons plus bas.

–        Le jeune homme : En hébreux, ce mot se dit na’ar qui veut dire un garçon, serviteur, jeunesse, jeune homme. De plus, na’ar veut également dire secouer ou être secoué. Nous comprenons donc que dans la pensée du Seigneur, un jeune homme n’est pas stable. Il est agité et a besoin d’être établi, entraîner, fixé et bâtit. D’ailleurs, dans ce même chapitre 22 au verset 15, il est dit : La folie est liée au cœur du jeune enfant (na’ar), mais la verge de la correction l’éloignera de lui.

–        La voie : En hébreux, ce mot se dit derek et signifie route, chemin, sentier.  Il vient d’un autre mot darak qui veut dire presser, fouler, écraser, tirer, plier. Nous comprenons que le chemin ou la voie dont il est question ici, est une route de pression. Oui, le Seigneur nous fait comprendre que cette voie que nos enfants doivent emprunter doit les écraser afin d’en faire ressortir quelque chose. Il y’a une idée de soumission, de construction, de pression et de souffrance. Il nous est dit dans 1 Timotheos (Timothée) 3:4 BYM : …Il faut qu’il dirige bien sa propre maison et qu’il tienne ses enfants dans la soumission, en toute dignité.

–        entrée : A notre avis, il s’agit du mot le plus important du verset. En hébreux il se dit peh qui veut dire bouche (de l’homme). Mais ce n’est pas tout. Il vient lui-même du mot pa’ah qui veut dire briser, fendre en pièces, rompre en morceaux. Or, les écritures nous enseignent que c’est la Parole d’Elohim qui nous brise afin d’extraire la mauvaise nature, le caractère acariâtre et rebelle pour en faire des hommes et des femmes selon le cœur d’Elohim. Toute Écriture est inspirée d’Elohîm et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger et pour instruire9, selon la justice, afin que l’homme d’Elohîm soit accompli et parfaitement instruit pour toute bonne œuvre. 2 Timotheos (2 Timothée) 3:16-17 BYM

A partir de ces définitions, la pensée du Seigneur devient un peu plus claire. Nous comprenons en effet que pour que le jeune homme puisse être établi et correctement façonné, il faut qu’il soit mis sur cette voie qui va le presser pour en faire ressortir les scories et les impuretés et porter un fruit de soumission, de respect, un caractère saint selon Elohim. Mais pour cela cet enfant doit écouter la bouche de ses parents de laquelle doit sortir la Parole d’Elohim qui le brisera et le rendra en pièces pour en faire un homme bâtit selon Elohim Voilà pourquoi il est dit  Mon fils, écoute la correction de ton père et n’abandonne pas la torah2 de ta mère. Mishlei (Proverbes) 1:8 BYM

L’éducation d’un enfant selon Elohim, se fait donc à partir de la parole d’Elohim.

« Instruis le jeune homme à l’entrée de sa voie… » : Une réelle responsabilité

Ce verset fixe également une responsabilité aux parents. En effet, le cadre dont il est question ici est bel et bien la famille. Car, lorsque le Seigneur nous parle des enfants dans sa Parole, ce n’est pas forcement en rapport avec les autorités administratives mais bien avec l’autorité parentale. Elohim est notre Père. Mais à tous ceux qui l’ont reçu8, à ceux qui croient en son Nom, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants d’Elohîm, 13 lesquels ont été engendrés non de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais d’Elohîm. Yohanan (Jean) 1:12-13 BYM

De la même manière qu’Elohîm notre Père nous instruit tous les jours Yesha’yah (Esaïe) 48:17 BYM, Elohim confie l’éducation des enfants à leurs parents et selon sa Parole. Les parents selon Elohim ont donc une double responsabilité : celle de connaître sa Parole et celle de la  vivre c’est-à-dire de la mettre en pratique tous les jours.

L’étude et la connaissance de la Parole d’Elohîm donnera la capacité aux parents d’enseigner, de corriger et d’exhorter leurs enfants. Paulos dira : Et vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous comme un père pour ses enfants, vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne d’Elohîm, qui vous appelle à son Royaume et à sa gloire. 1 Thessaloniciens 2:11-12 BYM

En tant que parents, nous ne devons avoir une vie de prière et de méditation de la Parole d’Elohim. Et nous avons l’obligation d’y associer nos enfants qui sont appelés à croître dans la connaissance d’Elohim. L’enseignement de la Parole leur donnera un caractère nouveau, elle renouvellera leur intelligence pour affronter ce monde pervers et corrompue (Actes 2, 40 BYM). En tant que parents, n’hésitons pas à instaurer des temps de partages bibliques à la maison. Laissant l’occasion à nos enfants de nous poser toutes les questions qui leur traversent l’esprit et d’y apporter des réponses selon la Parole.

Comme mentionné plus haut, les parents se doivent de vivre très concrètement cette Parole. Lorsqu’un papa enseigne à son fils qu’il doit aimer son prochain, il est évident que cet enseignement aura du sens si l’enfant voit son papa faire de même envers sa maman et les autres proches. Dans le cas contraire, vous pouvez être sûr que l’enseignement ne portera pas le fruit escompté. Nous parents, nous sommes les modèles de nos enfants. Ces derniers copient nos faits et gestes. Nous devons donc être exemplaires et veiller à mettre en pratique ce que nous leurs enseignons.

Il est important de préciser ici que l’instruction n’a rien à voir avec le châtiment corporel des enfants. Le Seigneur nous interdit de frapper nos enfants. Il s’agit simplement d’utiliser la Parole pour corriger. 2 Timotheos (2 Timothée) 3:16-17 BYM

« … même quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas» : une réelle promesse.

Elohîm dans son amour et dans sa préséance nous promet que si nous « instrusions » nos enfants selon sa Parole et au sein de la cellule familiale, alors nous pouvons être certains que nos enfants ne s’égareront jamais ce la bonne voie et garderons cette Parole. Elle portera du fruit. Voyez-vous, c’est la seule certitude qui est valable, celle qui vient d’Elohîm.

En effet, sans vouloir remettre en cause les bienfaits de l’éducation scolaire, rien ne vous garantie que la réussite de votre enfant à l’école fera de lui un bon mari ou un enfant soumis aux autorités. Nombre d’enfants ont des capacités intellectuelles louables, un avenir scolaire prometteur, mais on un caractère rebelle à Elohil.

Le Seigneur met l’accent sur l’éducation que nous donnons à nos enfants à la maison et selon sa Parole. Par exemple, le Seigneur Yéhoshoua dira Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. Matthaios (Matthieu) 11:29 BYM. La douceur et l’humilité de cœur ne s’enseignent pas dans une école ou un collège mais elles découlent des instructions de la Parole d’Elohim donnée et vécue par les parents.

Voyez-vous, les premiers apôtres du Seigneur étaient illettrés et ignorants selon le monde. Mais, voyant l’assurance de Petros et de Yohanan, et ayant compris que c’étaient des hommes illettrés et ignorants, ils étaient dans l’étonnement et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Yéhoshoua. Actes 4, 13 BYM. Pourtant, il est frappant de voir que les gens ont reconnu en eux le caractère de Yéhoshoua, la douceur et l’humilité.

Elohîm souhaite que nos enfants soient imbibés de sa Parole afin d’affronter le monde et ensuite d’être sauvés.  Instruis le jeune enfant, à l’entrée de sa voie : ceci nous montre bien le sens voulu par Elohîm à savoir que l’instruction se fait à la maison et prépare les enfants à aller au dehors, par l’inverse.

Mais Yéhoshoua les appela et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas, car le Royaume d’Elohîm est pour ceux qui leur ressemblent. Loukas (Luc) 18:16 BYM

Gloire à toi Seigneur Yéhoshoua.

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